Un nouveau pas en faveur d’essais sans cobayesLundi 27 avril, un accord de coopération scientifique visant à accélérer la validation des méthodes de substitution à l’expérimentation animale, a été signé entre plusieurs instances internationales: le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (Ecvam) (1), ses équivalents américain (Iccvam) et japonais (Jacvam), ainsi que le Bureau canadien de la science de la santé environnementale et de la recherche.
«Cet accord devrait donner un nouvel élan à la diffusion dans le monde entier de méthodes de substitution à l'expérimentation animale qui soient scientifiquement fondées», précise le Parlement dans son communiqué. Il devrait effectivement favoriser l’adoption de ces méthodes par les organismes de réglementation internationaux tels que l'OCDE et accélérer le recours à ces méthodes «alternatives» à celles chez l’animal. Environ 12 millions d’animaux sont utilisés chaque année à des fins expérimentales dans l’Union européenne (UE), qui désire réduire ce nombre.
(1) L’Ecvam a été fondé en 1992 à la suite de la directive 86/609/CEE sur la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales (http://ecvam.jrc.it/)
source :
http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=112&idThema=5&idSousThema=26&type=JDE&ctx=259d'un autre côté, un article du Biocontact de ce mois-ci fait état des nouveaux amendements à la directive 86/609/CEE, qui régit l'expérimentation animale, actuellement en vigueur (23 ans !).
L'association "Destination enfer", apprend-on, déplore ainsi l'autorisation de faire souffrir les animaux de façon sévère et prolongée, la réduction des justificatifs pour expérimenter sur les primates...
plus de 12 millions d'animaux meurent chaque année dans les labos à travers l'Europe. la France est le leader en Europe avec officiellement 2,3 millions d'animaux (chiffres 2004).