dadoune Admin
Nombre de messages : 1439 Age : 38 Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: A New York, une famille sans télé, sans café, sans déchets. Sam 5 Avr - 20:46 | |
| Colin Beavan, 43 ans, ne le nie pas : c’est parce qu’il y avait contrat de livre à la clé qu’il s’est livré à son expérience extrême, au cœur de Manhattan. Pendant un an, de fin 2006 à fin 2007, avec sa femme Michelle, journaliste à Business Week, et sa fille, Isabella, 2 ans, cet auteur de livres d’histoire a limité au maximum son empreinte environnementale. Le projet «NoImpactMan». Comme il a fallu commencer quelque part, Colin a d’abord décidé de ne plus produire de déchets, à l’exception des détritus organiques, transformés en compost. Fini, les gobelets en plastique, haro sur les emballages en papier ou en carton. C’était dire adieu à la nourriture de supermarché et aux fast-foods. Les Beavan ont donc fait l’essentiel de leurs courses au marché local, confectionné leurs yaourts et cuit leur pain. Oubliés, les couches jetables d’Isabella et le papier toilette, décision qui a valu à Colin un grand nombre de commentaires sur son blog. Il a d’ailleurs choisi ne pas s’étendre sur le sujet laissant ses lecteurs gamberger sur la définition de la «méthode bédouine» et débattre des vertus supposées du bidet. Bougies. L’étape suivante a consisté à réduire l’utilisation d’appareils électriques. Le téléviseur est parti à la cave, le frigo a été débranché, ainsi que le lave-vaisselle, le rasoir et les appareils électroménagers. L’ordinateur a été alimenté par un panneau solaire, blog oblige. Les repas se prenaient à la lueur de bougies, plus rarement à celle de lampes solaires. Seules entorses : la cuisinière est restée branchée et les Beavan ont continué de laver leur linge dans la machine de l’immeuble. Pendant un an, Colin et Michelle ont renoncé à voyager et se sont déplacés à pied, à vélo (pour Colin) et en trottinette (pour Michelle). Même le métro n’a pas eu leurs faveurs. Côté nourriture, le couple a limité ses achats aux aliments produits dans un rayon de 400 km. Michelle a ainsi péniblement renoncé au café. Anticapitalistes. S’ils ont parfois été traités de fous, d’idéalistes, voire d’anticapitalistes, les Beavan ont aussi reçu de nombreux soutiens et motivé des centaines de lecteurs à adopter certaines de leurs nouvelles habitudes. Et si son idée de bouquin a été jugée incohérente en raison des arbres sacrifiés, Colin ne se démonte pas. Son éditeur lui a promis de n’utiliser que du papier recyclé et le but de l’expérience visait à en partager les conclusions. Le livre doit paraître début 2009, comme le documentaire réalisé par une amie. Aujourd’hui, les Beavan sont revenus à une vie plus conventionnelle, même s’ils ont conservé des règles «no impact» (limitation des déchets, marché local…). S’il n’est pas dupe de l’influence qu’un seul individu peut avoir, Colin se montre convaincu dans son blog «qu’une nouvelle approche, entre le consumérisme inconscient et l’antimatérialisme, est nécessaire pour sauver la planète». Tenter son expérience à New York n’en avait que plus d’importance à ses yeux, alors que plus de la moitié de la planète vit en milieu urbain. leur blog : http://noimpactman.typepad.com/blog/2007/02/the_no_impact_e.htmlçà donne envie !!! | |
|